La Roue Qui a Gagné le Royaume

Je n’étais pas fait pour être roi. J’ai commencé comme un novice à la Table de Forni — là où les ombres chuchotent sous la lueur des lanternes et l’air sent le vieux encens. Je croyais la chance dans les dés. Mais après trois pertes, j’ai cessé de poursuivre les jackpots. J’ai écouté — le silence entre les tours. La maison n’a pas un avantage de 45,8 % par magie ; elle tient parce que quelqu’un a choisi de s’éloigner de l’avidité. Mon budget ? 10 par main — pas 1000. Ma récompense ? Pas des pièces d’or — mais la présence. À la Salle de Forni, nous ne jouons pas pour gagner. Nous jouons pour nous souvenir. Chaque session est un temple : vingt minutes de souffle avant l’aube, pas besoin de grandes victoires — seulement clarté. La foule ne chante pas « bonus » — elle hume des runes anciennes comme des hymnes du lullaby. J’ai vu des guerriers transformer leurs pertes en captures — non par chance, mais parce qu’ils ont suspendu leur course. Ce n’est pas du jeu d’argent. C’est une liturgie. Le royaume n’a pas été gagné par une roue — il a été gagné par la stillness.